SNEP-FSU Réunion
Dossier SantéOutils

ENQUETE PENIBILITE

Malgré l’existence de nombreux rapports et études sur la pénibilité spécifique du métier d’enseignants d’EPS l’administration semble l’ignorer et rester sur des clichés et une méconnaissance du travail des femmes et des hommes qui au quotidien rendent le service public.

Afin que ces questions de santé soient enfin sérieusement prises en compte à une hauteur correspondant vraiment aux enjeux individuels et collectifs, nous vous proposons :

– de remplir massivement l’enquête-action car c’est à la fois un enjeu d’efficacité par rapport aux résultats et aussi de construction commune des revendications.

– de la considérer comme un outil nécessitant la plus large contribution des collègues pour être une première étape de l’action sur ce dossier.

Alors merci de prendre quelques minutes .pour remplir cette enquête individuellement et d’ouvrir un débat collectif en équipe d’EPS car si notre métier est notre passion, ce sont bien souvent les conditions d’exercices qui engendrent la pénibilité.

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2 réflexions sur “ENQUETE PENIBILITE

  • Certaines conditions de travail déterminent la pénibilité du métier:
    Le bruit qui entraine une baisse de l’acuité auditive.( piscines , gymnases mal insonorisés, travail à plusieurs classes au même endroit…)
    Danger du travail au soleil,risque de cancer de la peau, aux heures de milieu de journée (ile de la Réunion).

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  • FOUQUET MICHEL

    Il est indéniable que parmi les différences de conditions d’enseignement / à nos collègues des autres disciplines, le fait de travailler à l’extérieur présente des avantages et des inconvénients dont celui de la chaleur et de l’exposition aux U.V.(risque d’apparition de mélanomes, vieillissement prématuré de la peau, notamment du visage,..=, maus aussi les risques inhérents aux déplacements sur les installations(traversées de voies publiques, exposition à des individus extérieurs à l’ établissement, ), partage des installations avec d’autres classes et/ou d’autres établisssements, incapacité de pratiquer ,pire d’évaluer en cas d’intempéries…!
    mais le pire inconvénient par rapport aux autres disciplines reste le fait que nous sommes debout au milieu des élèves qui s’ébattent tout autour de nous avec tous les aspects à gérer:
    -le message ou le programme à faire appliquer…
    – la discipline et le maintien d’un « certain » ordre pour pouvoir faire appliquer les consignes données
    – le volant SECURITE qui peut revetir une grande importance et donc un surcout de Vigilance de notre part, dans les disciplines dites à risques: natation, escalade, tir à l’arc, tous les lancers, gymnastique aux agrès, activités de combat, musculation, bref presque toutes les APSA ou le corps peut etre mis en danger dans son intégrité physique!!!
    Il est par conséquent clair et indiscutable qu’après une journée de six heures de cours passées en plein soleil, avec la fatigue accumulée et tous les stress à gérer , nous apprécions d’autant plus de ne pas avoir de copies à corriger à la maison!!!
    IL n’empèche qu’après de longues années à enseigner dans des conditions parfois difficiles , qui pourraient etre insupportables pour d’autres collègues, le vieillissement prématuré du corps et, parfois du moral reste une réalité et je ne connais aucun collègue qui après la cinquantaine ne ressent aucune douleur dans son corps!!!
    Oui , meme si nous aimons notre métier , celui-ci en regard des autres enseignements comporte une réelle PENIBILITE qui mériterait d’etre reconnue iINSTITUTIONNELLEMENT!!!
    Bien confraternellement, Michel Fouquet, un
    ptit jeune de 59 ans revenu en collège….

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